15/01/2010
Monnaies, gouvernance, marché intérieur : la feuille de route des nouveaux commissaires européens reste floue
LE MONDE | 14.01.10 | Extraits | Michel Barnier veut donner, en tant que commissaire européen, un "nouvel élan" au marché unique, et réguler les services financiers, dont il a la charge ; Olli Rehn, aux affaires économiques et monétaires, veut renforcer la coordination, en particulier au sein de la zone euro ; Karel de Gucht, au commerce, s'en prend, avec un franc-parler inédit, à la "sous-évaluation" du yuan chinois. Joaquin Almunia n'entend pas modifier, ou seulement à la marge, la politique de concurrence. A mi-chemin des auditions de la nouvelle Commission par le Parlement européen, les quatre titulaires des principaux portefeuilles économiques ont plus ou moins bien réussi leur examen de passage. Ils cherchent, parfois en tâtonnant, à "tirer les leçons de la crise", comme l'a martelé M. Barnier, lors de son audition, le 13 janvier. Ce dernier s'affiche du côté des régulateurs, à contre-courant de la politique suivie par son prédécesseur, le libéral irlandais Charlie McCreevy. "Aucun marché ne doit échapper à la régulation", a répété l'ex-ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, dont la nomination avait déclenché des réactions hostiles au Royaume-Uni. Au Parlement européen, son discours a été applaudi. Les grands chantiers pour tirer les leçons de la crise sont peu ou prou déjà lancés par la Commission sortante. M. Barnier compte surtout sur les eurodéputés pour donner aux trois futurs superviseurs européens des Bourses, des banques et de l'assurance des "pouvoirs contraignants", qui iraient au-delà du compromis négocié entre les Etats. Il propose aussi de compléter l'arsenal européen, en encadrant par exemple les ventes à découvert, en particulier sur les matières premières. Olli Rehn joue, lui, la carte d'une plus grande concertation économique entre les capitales. Le commissaire finlandais espère que les Vingt-Sept pourront mettre en oeuvre des mécanismes "incitatifs" pour tenir les grands objectifs de la stratégie économique qu'ils veulent refondre d'ici au mois de juin. C'est une façon pour lui de tirer les leçons de l'échec de l'agenda de Lisbonne, censé faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en... 2010. (...) |
10:32 Publié dans Analyses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : union européenne, barnier, commission européenne, économie, parlement européen |
13/01/2010
Abrogation des visas Russie-UE: Moscou veut la "transparence" (Lavrov)
Ria Novosti | 12/01/2010 | Moscou espère que la présidence espagnole de l'UE en 2010 permettra de mettre au point une "feuille de route transparente" vers l'abrogation des visas entre la Russie et l'Union, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. |
09:47 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, union européenne, europe, diplomatie, lavrov |
07/01/2010
UE: l'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie
RIA Novosti | 07/01/2010 | L'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie à l'UE, mais elle insistera sur la mise en réalisation de réformes, a annoncé jeudi à Ankara le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. (...) Le chef de la diplomatie allemande a appelé la Turquie à régler le problème chypriote, ainsi qu'à accomplir ses engagements en matière de respect des libertés religieuses, des droits de l'homme et de la liberté des médias. |
Hier, Sofia a annoncé que l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne devrait passer par le paiement des remboursements fonciers non honorés de l'accord sur la valeur des propriétés et biens perdus relatif aux 250.000 Bulgares expulsés de leur foyer par la turquie entre 1912 et 1913 :
Selon le ministre en charge des Bulgares de l'étranger, Bojidar Dimitrov, Sofia souhaiterait une compensation pour l'expulsion, après les guerres balkaniques, en 1912-1913, de plus de 250 000 Bulgares de la Thrace orientale (à l'ouest du Bosphore), aujourd'hui territoire turc. En 1925, un accord sur la valeur des propriétés et biens perdus avait été conclu entre la Bulgarie et la Turquie, mais il n'a jamais été appliqué. En 1983, le ministère bulgare des Affaires étrangères affirmait que la valeur des biens en question atteignait 10 milliards de dollars. Aujourd'hui, selon Bojidar Dimitrov, Sofia serait en droit de réclamer deux fois plus, soit plus de 14 milliards d'euros ! «Ce sera notre condition absolue dans les négociations d'entrée d'Ankara, a indiqué Bojidar Dimitrov au journal bulgare 24 Heures. La Turquie peut payer : après tout, n'est-ce pas la seizième économie mondiale ! Et quand elle rejoindra l'UE, elle sera encore plus puissante parce que de nombreuses taxes et impôts indirects seront supprimés.» |
21:01 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turquie, allemagne, union européenne |
06/01/2010
Copenhague déjà oublié...
...et l'Europe humiliée. C'est la conclusion de Bernard Cassen (Marianne2), pour qui l’Union européenne, marginalisée à Copenhague, doit prendre des mesures unilatérales pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre :
Marianne2 | 06.01.10 | Extraits | La déclaration politique issue du Sommet de Copenhague n’engage en pratique aucun Etat en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle n’a d’ailleurs aucun statut en droit international, faute d’avoir été approuvée à l’unanimité par les 193 membres de l’ONU, organisatrice de la conférence. Telle est en effet la procédure pour la prise de décision dans l’Organisation. |
21:04 Publié dans Analyses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, changement climatique, union européenne, écologie |
24/12/2009
La Turquie demande à Bruxelles l'assouplissement du visa
Le Monde | Extraits | Ankara s'estime victime d'une politique du "deux poids, deux mesures" de la part de l'Union européenne (UE) et réclame à son tour un assouplissement de la politique de visas pour ses ressortissants. "Il est inacceptable que certains pays des Balkans qui en sont à l'étape initiale du processus d'adhésion et qui n'ont pas entamé leurs négociations, se voient accorder le privilège de Schengen et pas la Turquie", a réagi le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. (...) |
Ce problème témoigne de l'incapacité des acteurs de l'UE et des représentants des Etats à dire ouvertement ce qu'ils pensent.
Pour ma part, comme je l'ai dit, je suis favorable à l'adhésion de l'Albanie à l'Union Européenne mais opposé à celle de la Turquie.
Thomas Ferrier | FORUM
17:49 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turquie, union européenne, serbie, albanie, élargissement |
23/12/2009
Serbophobie du Parti Socialiste français
AFP/Le Figaro | 23/12/2009 | Extraits | Parti Socialiste : la Serbie pas prête pour l'UE. Le PS a estimé aujourd'hui que la Serbie devait prendre des décisions comme l’arrestation de Ratko Mladic et l'amélioration de ses relations avec les pays voisins, avant de pouvoir adhérer à l'Union européenne, comme elle vient d'en faire la demande. |
On notera que le PS n'a eu en revanche aucun problème à soutenir l'adhésion de la Turquie, qui est infiniment moins européenne que la Serbie. Une fois de plus, le Parti "Socialiste" a perdu une occasion de se taire. | FORUM
20:57 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, ps, serbie, union européenne |