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15/01/2010

Monnaies, gouvernance, marché intérieur : la feuille de route des nouveaux commissaires européens reste floue

2516194_Michel-Barnier-le-19-novembre-2008-a-Bruxelles-a-une-reunion-pour-une-modification-de-la-Politique-agricole-commune-PAC.jpgLE MONDE | 14.01.10 | Extraits | Michel Barnier veut donner, en tant que commissaire européen, un "nouvel élan" au marché unique, et réguler les services financiers, dont il a la charge ; Olli Rehn, aux affaires économiques et monétaires, veut renforcer la coordination, en particulier au sein de la zone euro ; Karel de Gucht, au commerce, s'en prend, avec un franc-parler inédit, à la "sous-évaluation" du yuan chinois. Joaquin Almunia n'entend pas modifier, ou seulement à la marge, la politique de concurrence.

A mi-chemin des auditions de la nouvelle Commission par le Parlement européen, les quatre titulaires des principaux portefeuilles économiques ont plus ou moins bien réussi leur examen de passage. Ils cherchent, parfois en tâtonnant, à "tirer les leçons de la crise", comme l'a martelé M. Barnier, lors de son audition, le 13 janvier.

Ce dernier s'affiche du côté des régulateurs, à contre-courant de la politique suivie par son prédécesseur, le libéral irlandais Charlie McCreevy. "Aucun marché ne doit échapper à la régulation", a répété l'ex-ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, dont la nomination avait déclenché des réactions hostiles au Royaume-Uni. Au Parlement européen, son discours a été applaudi.

Les grands chantiers pour tirer les leçons de la crise sont peu ou prou déjà lancés par la Commission sortante. M. Barnier compte surtout sur les eurodéputés pour donner aux trois futurs superviseurs européens des Bourses, des banques et de l'assurance des "pouvoirs contraignants", qui iraient au-delà du compromis négocié entre les Etats. Il propose aussi de compléter l'arsenal européen, en encadrant par exemple les ventes à découvert, en particulier sur les matières premières.

Olli Rehn joue, lui, la carte d'une plus grande concertation économique entre les capitales. Le commissaire finlandais espère que les Vingt-Sept pourront mettre en oeuvre des mécanismes "incitatifs" pour tenir les grands objectifs de la stratégie économique qu'ils veulent refondre d'ici au mois de juin. C'est une façon pour lui de tirer les leçons de l'échec de l'agenda de Lisbonne, censé faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en... 2010. (...)

SOURCE (LE MONDE)

13/01/2010

Abrogation des visas Russie-UE: Moscou veut la "transparence" (Lavrov)

Serguei--Lavrov-2.jpgRia Novosti | 12/01/2010 | Moscou espère que la présidence espagnole de l'UE en 2010 permettra de mettre au point une "feuille de route transparente" vers l'abrogation des visas entre la Russie et l'Union, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Cet objectif doit être explicitement proclamé. Nous voulons une feuille de route précise et transparente, nous permettant d'avancer vers cet objectif", a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse avec son homologue espagnol Angel Moratinos en visite en Russie.

SOURCE (Ria Novosti)

07/01/2010

UE: l'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie

wester2.jpgRIA Novosti | 07/01/2010 | L'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie à l'UE, mais elle insistera sur la mise en réalisation de réformes, a annoncé jeudi à Ankara le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. (...)

Le chef de la diplomatie allemande a appelé la Turquie à régler le problème chypriote, ainsi qu'à accomplir ses engagements en matière de respect des libertés religieuses, des droits de l'homme et de la liberté des médias. 

"Le respect des critères de Copenhague est la principale condition de l'adhésion", a indiqué le ministre allemand.

SOURCE (RIA NOVOSTI)

Hier, Sofia a annoncé que l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne devrait passer par le paiement des remboursements fonciers non honorés de l'accord sur la valeur des propriétés et biens perdus relatif aux 250.000 Bulgares expulsés de leur foyer par la turquie entre 1912 et 1913 :

Selon le ministre en charge des Bulgares de l'étranger, Bojidar Dimitrov, Sofia souhaiterait une compensation pour l'expulsion, après les guerres balkaniques, en 1912-1913, de plus de 250 000 Bulgares de la Thrace orientale (à l'ouest du Bosphore), aujourd'hui territoire turc.

En 1925, un accord sur la valeur des propriétés et biens perdus avait été conclu entre la Bulgarie et la Turquie, mais il n'a jamais été appliqué. En 1983, le ministère bulgare des Affaires étrangères affirmait que la valeur des biens en question atteignait 10 milliards de dollars. Aujourd'hui, selon Bojidar Dimitrov, Sofia serait en droit de réclamer deux fois plus, soit plus de 14 milliards d'euros !

«Ce sera notre condition absolue dans les négociations d'entrée d'Ankara, a indiqué Bojidar Dimitrov au journal bulgare 24 Heures. La Turquie peut payer : après tout, n'est-ce pas la seizième économie mondiale ! Et quand elle rejoindra l'UE, elle sera encore plus puissante parce que de nombreuses taxes et impôts indirects seront supprimés.»

SOURCE (LEFIGARO)

06/01/2010

Copenhague déjà oublié...

...et l'Europe humiliée. C'est la conclusion de Bernard Cassen (Marianne2), pour qui l’Union européenne, marginalisée à Copenhague, doit prendre des mesures unilatérales pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre :

climate.jpgMarianne2 | 06.01.10 | Extraits | La déclaration politique issue du Sommet de Copenhague n’engage en pratique aucun Etat en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle n’a d’ailleurs aucun statut en droit international, faute d’avoir été approuvée à l’unanimité par les 193 membres de l’ONU, organisatrice de la conférence. Telle est en effet la procédure pour la prise de décision dans l’Organisation.

Ces sont plusieurs Etats membres de l’Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique (ALBA), à savoir la Bolivie, Cuba, le Nicaragua et le Venezuela, qui, par leur détermination, ont fait capoter la manœuvre consistant à présenter rétrospectivement comme un document officiel du Sommet ce qui était seulement un texte émanant d’une sorte de G20 élargi à une trentaine de pays. Un texte préalablement élaboré, en petit comité, par les seuls Etats-Unis, Chine, Inde, Brésil et Afrique du Sud.

Tout comme le Japon, l’Union européenne (UE) s’est trouvée exclue des négociations menées au sein de ce club des Cinq sous la conduite de Barack Obama. Pour ce dernier, la seule interlocutrice qui comptait vraiment était la Chine. Le G2 informel Washington-Pékin est ainsi apparu comme le seul maître du jeu et le tenant du plus petit dénominateur commun. (...)

SOURCE (MARIANNE2)

24/12/2009

La Turquie demande à Bruxelles l'assouplissement du visa

Ahmet_Davutoglu_04.jpgLe Monde | Extraits | Ankara s'estime victime d'une politique du "deux poids, deux mesures" de la part de l'Union européenne (UE) et réclame à son tour un assouplissement de la politique de visas pour ses ressortissants. "Il est inacceptable que certains pays des Balkans qui en sont à l'étape initiale du processus d'adhésion et qui n'ont pas entamé leurs négociations, se voient accorder le privilège de Schengen et pas la Turquie", a réagi le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. (...)

Outre la Turquie, d'autres pays manifestent leur désappointement à l'égard de Bruxelles après l'exemption de visas pour les Serbes, les Macédoniens et les Monténégrins. Il s'agit de l'Albanie, du Kosovo et de la Bosnie-Herzégovine. Leurs ressortissants, eux, doivent toujours obtenir un visa pour se rendre dans un Etat de l'espace Schengen, parce que leurs pays ne remplissent pas les conditions fixées par la Commission européenne et sont considérés comme présentant des risques au plan de l'immigration.

Dans les capitales concernées, on réagit mal à l'instauration d'un système qu'on estime être celui du deux poids, deux mesures. On évoque parfois l'idée que l'UE s'oppose, en fait, à un rapprochement avec des pays musulmans. Olli Rehn, l'actuel commissaire à l'élargissement, a évoqué un réexamen de la situation au printemps 2010.

SOURCE

Ce problème témoigne de l'incapacité des acteurs de l'UE et des représentants des Etats à dire ouvertement ce qu'ils pensent.

Pour ma part, comme je l'ai dit, je suis favorable à l'adhésion de l'Albanie à l'Union Européenne mais opposé à celle de la Turquie.

Thomas Ferrier | FORUM

23/12/2009

Serbophobie du Parti Socialiste français

AFP/Le Figaro | 23/12/2009 | Extraits | Parti Socialiste : la Serbie pas prête pour l'UE. Le PS a estimé aujourd'hui que la Serbie devait prendre des décisions comme l’arrestation de Ratko Mladic et l'amélioration de ses relations avec les pays voisins, avant de pouvoir adhérer à l'Union européenne, comme elle vient d'en faire la demande.

"La Serbie est aujourd’hui devenue un Etat démocratique. Sous la forte influence du Parti démocratique, la majorité des partis politiques serbes ont fait le choix de la stabilisation économique et de l’intégration européenne", affirme dans un communiqué Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l’Europe et aux relations internationales.

"Mais cette Serbie émergente ne saurait faire l’impasse ni sur son passé ni sur la nécessité d’améliorer les relations avec les Etats immédiatement voisins", estime le député de Paris.

Selon lui, la Serbie doit prendre de "nombreuses décisions et des actions symboliques", notamment "l’arrestation de Ratko Mladic", "la normalisation des relations entre Pristina (capitale du Kosovo, ndlr) et Belgrade" et "la reconnaissance par l’ex-parti de Milosevic de sa responsabilité dans les drames vécus par les populations de l’ex-Yougoslavie".

Pour le PS, la demande d'adhésion de la Serbie "est un acte important" "qui "contribue à ancrer la région de façon irréversible dans un espace européen de stabilité, de paix et de prospérité".

SOURCE (AFP/LE FIGARO)

On notera que le PS n'a eu en revanche aucun problème à soutenir l'adhésion de la Turquie, qui est infiniment moins européenne que la Serbie. Une fois de plus, le Parti "Socialiste" a perdu une occasion de se taire. | FORUM